Les « policrates », ces nouveaux ministres sans expériences

Notre société se tend. Nous sommes à l’aune d’un concept civilisationnel unique ou la domination assumée des privilégiés sur les plus faibles devient l’unique model. Terminée l’utopie !  Les nantis ont placés des « Policrates » au premières places des ministères. Nous y sommes : La démocratie autoritaire apparaît peu à peu dans nos vies. Prémisses de la démocratie totalitaire ?

En France, si l’ascenseur social est reparti dans l’oubli, les années 2010 ont également apportés une part d’arrogance et de dédain envers la population la plus faible socialement.  Ainsi, le principe de l’égalité a volé en éclat avec l’arrivée du « Policrate », ce technocrate-politique navigant jusqu’alors dans les coulisses de l’exécutif.               

Dépourvus de toutes expériences professionnelles probantes, les « policrates » ont pris le contrôle de notre existence érigeant des lois et des comportements de plus en plus liberticides depuis 2017. Le coup dans la fourmilière de l’ancien grouillot de François Hollande a eu raison du fonctionnement séculaire de la politique française.  Avec le règne de Macron, nous assistons progressivement  à la mise en place d’un coup d’état en col blanc par des républicains cyniques tentant de cadenasser la liberté avec finesse.

  Oui, nos libertés individuelles s’effritent peu à peu. En première ligne, la liberté d’expression. Icelle est de plus en plus encadrée. Les fondements de la liberté de penser s’inversent peu à peu. Ainsi, est-il plus acceptable, aujourd’hui, d’affirmer que les étrangers sont parfois mal venus dans notre pays que de caricaturer un homme politique au nom du droit à l’image.  Pire, pendant combien de temps encore, les maitres actuels tolèreront l’humour et la dérision ?

Pierre Desproges ne pourrait plus écrire la moitié de ses textes aujourd’hui. Le puritanisme et la bienveillance prennent de plus en plus le pouvoir car soutenus par des partis politiques et des médias qui instaurent petit à petit la « bien-pensance » tout en laissant l’indicible s’exprimer.

Que dire des chaines d’information continue qui s’envolent parfois dans des délires dangereux ? Elles prennent, pour certaines,  des postures politiques vantant les idéaux nationalistes et d’extrême droite allant même jusqu’ à donner une audience aux idées religieuses les plus radicales et vindicatives.

Aujourd’hui cette mouvance tente de faire passer les valeurs qui prônent le respect des différences pour des pensées d’un autre siècle. Tout le monde est gauchiste et wokiste à leurs yeux. C’est leur truc de classifier, de mettre les gens dans des garde-meubles de la pensée et de tout faire pour ridiculiser tout ce qui ne pense pas comme eux. Ce savoir-faire inique est une des compétences des pensées post-fascisante. Ce sont là des contours sociologiques pour la mise en place d’une société autoritaire se précisent.

Voilà ce pourquoi l’ensemble de la presse libre progressiste combat  et «  Baratin » participera à sa manière à cette  résistance.

F.Quillet

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