Selon le président Macron, nous sommes en guerre. Cela fait presque 8 ans que le gouvernement d’extrême centre place la population sous une tension permanente.
Une pratique payante puisque depuis 2017, nous vivons au rythme de la violence. Qu’elle soit verbale ou physique, elle est devenue un outil majeur du pouvoir en place. Et même si elle n’est pas comparable aux dictatures que l’on peut trouver dans le monde, elle est assez prégnante pour que les instances de régulation internationales sur les libertés fondamentales tirent à plusieurs reprises sur la sonnette d’alarme en nous rappelant à l’ordre et en nous déclassifiant de la liste des pays exemplaires en matière de respect de la démocratie.
Par la loi et la manipulation comportementale et mentale, on a peu à peu amené le « vil peuple » à freiner ses ardeurs en matière de franchise et de vérités. L’heure est à l’hypocrisie et à la bienveillance calculée. Pire : En laissant libre la parole populiste, le pouvoir actuel favorise l’expression haineuse, radicale non laïque et raciste. L’histoire nous a appris que cela favorisait l’arrivée des dictatures politiques. En France, s’ouvre le règne de la démocratie autoritaire si bien expliqué par Pascal Ory.
En résistance
Si l’on pouvait déjà redouter un frein à nos libertés de parole en 2017, aujourd’hui cette crainte s’est transformée en réalité. Voilà pourquoi nous avons créé « Baratin », un journal engagé « laïquement ». Nous défendons l’idée d’une société libre soucieuse de respecter l’ensemble des différences autour d’une parole libre, mais excluant les messages de haine raciale ou d’exclusions ethniques, sociale et religieuse.
Dans ce premier numéro, nous consacrons un petit dossier sur les pauvres en France à. Première étape d’une réflexion à long terme sur laquelle nous espérons la contribution de tous.
Dites-vous bien que même si l’actuelle tendance médiatique vous donne l’impression d’un inéluctable chemin vers l’arrivée de l’idéologie d’extrême droite, rien n’est figé. Si l’histoire nous apprend quelque chose sur nous, c’est bien cela.
Frédéric Quillet